Les indicateurs se multiplient sous l'impulsion des démarches environnementales et sociales intégrées. Ainsi se sont ajoutés au PIB (produit intérieur brut) qui mesure l'augmentation globale de création de richesses d'un pays, les indicateurs de développement humain (IDH, créés par le PNUD en 1990) qui reflètent mieux l'état réel d'accès à l'eau, aux soins et à l'éducation des populations.
Les maintenant fameux bilans en émissions de gaz à effets de serre (GES : carbone, etc.) permettent eux de mesurer l'impact sur le climat des activités d'un territoire ou d'un processus. L'empreinte écologique traduit quant à elles nos activités en espace consommé sur la planète. Reste encore à mesurer les impacts par compartiment de l'environnement : eau, faune, flore, ...
La question est alors d'assurer une croissance raisonnable du PIB qui soit équitable (les IDH doivent être élevés), sans mettre en péril l'équilibre climatique (les émissions de GES doivent être réduites) tout en restant dans les limites des ressources planétaires (via le calcul de l'empreinte écologique). L'économie dite "verte" semble viser un seul maillon de la chaîne : croître sans provoquer une accélération du réchauffement climatique qui bouleverserait l'ensemble de la géosphère. C'est insuffisant car les initiatives de "croissance verte" ne garantissent pas l'équité (voir les IDH) d'une part et peuvent se faire par augmentation excessive de l'empreinte écologique d'autre part.
Il n'est donc pas question de choisir entre ces indicateurs, mais plutôt de les intégrer ensemble dans une approche globale liant économie, écologie et social ... les trois piliers du désormais célèbre développement durable.
visiter le site sur l'empreinte écologique > http://www.footprintnetwork.org
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